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Paris romantique hors des sentiers battus

  "Vivre Paris"  Incontestablement reconnue comme la ville de l’amour, Paris regorge d’endroits plus romantiques les uns que les autres. Pour autant, les clichés ne sont pas une fatalité ! Voici nos lieux préférés hors des sentiers battus. Flâner main dans la main au Père Lachaise Une balade en amoureux dans un cimetière vous paraît incongru ? Pourtant c’est le plus grand espace vert de Paris avec ses 44 hectares, aussi charmant rempli de bourgeons printaniers qu’aux couleurs de l’automne ou sous la neige… C’est aussi au Père Lachaise que reposent les amants les plus mythiques de la capitale, Héloïse et Abélard, dans une magnifique tombe de style gothique. Adresse : 16 rue du repos 75020 Paris. Voir le soleil se coucher depuis l’île aux Cygnes Il y a beaucoup de beaux endroits où voir le coucher de soleil à Paris, mais la pointe de cette petite île est sûrement le plus romantique. Au milieu de la Seine, au pied d’une grandiose statue de la Liberté et sous de jolis saules pleu

Poème Hymne à la Terre

Guillaume De Salluste Je te salue, ô Terre, ô Terre porte-grains, Porte-or, porte-santé, porte-habits, porte-humains, Porte-fruits, porte-tours, alme, belle, immobile, Patiente, diverse, odorante, fertile, Vestue d’un manteau tout damassé de fleurs Passementé de flots, bigarré de couleurs. Je te salue, ô cœur, racine, baze ronde, Pied du grand animal qu’on appelle le Monde, Chaste espouse, du Ciel, asseuré fondement Des estages divers d’un si grand bastiment. Je te salue, ô sœur, mère, nourrice, hostesse Du Roy des animaux. Tout, ô grande princesse, Vit en faveur de toy. Tant de cieux tournoyans Portent pour t’esclairer leurs astres flamboyans ; Le feu pour t’eschauffer sur les flotantes nues Tient ses pures ardeurs en arcade estendues ; L’air pour te refreschir se plait d’estre secoux Or’ d’un aspre Borée, or’ d’un Zephyre doux ; L’eau, pour te destremper, de mers, fleuves, fonteines Entrelasse ton corps tout ainsi que de veines

En marchant le matin

  Victor HUGO 1802 - 1885                Puisque là-bas s'entr'ouvre une porte vermeille, Puisque l'aube blanchit le bord de l'horizon, Pareille au serviteur qui le premier s'éveille Et, sa lampe à la main, marche dans la maison, Puisqu'un blême rayon argente la fontaine, Puisqu'à travers les bois l'immense firmament Jette une lueur pâle et calme que la plaine Regarde vaguement, Puisque le point du jour sur les monts vient d'éclore, Je m'en vais dans les champs tristes, vivants et doux ; Je voudrais bien savoir où l'on trouve une aurore Pour cette sombre nuit que nous avons en nous ! Que fait l'homme ? La vie est-elle une aventure ? Que verra-t-on après et de l'autre côté ? Tout frissonne. Est-ce à moi que tu parles, nature, Dans cette obscurité ?